L’Institut suédois a été créé en 1971 autour du projet de valorisation de la collection d’art de l’Institut Tessin, fondé par l’historien d’art Gunnar W. Lundberg. Cette collection, témoin des relations artistiques franco-suédoises du 17e au 20e siècles, compte environ 6 000 peintures, dessins, aquarelles, gravures, sculptures, médailles et livres anciens, placés depuis 1982 sous la responsabilité du Nationalmuseum de Stockholm.
À partir de mai 2025, nous jetons un éclairage inédit sur la collection et mettons en lumière certains de ses trésors cachés. Ce nouvel accrochage explore les courants de pensée, les intérêts et les tensions inhérentes au siècle des Lumières, qui n’est pas sans rapport avec notre époque actuelle. Parallèlement, une exposition sera consacrée à l’artiste, architecte et graveur français Louis Jean Desprez (1743–1804).
C’est à Otto Ruin que l’Institut suédois et Nationalmuseum ont confié la mission de cette nouvelle mise en lumière, en collaboration avec une équipe de commissaires d’exposition et d’historiens de l’art de l’Institut suédois et de Nartionalmuseum. Otto Ruin est historien de l’art, spécialisé dans la culture visuelle et l’histoire des idées de la fin du 18e siècle, particulièrement en France. Son travail s’inscrit dans le cadre du programme « jeunes chercheurs » de Nationalmuseum, qui permet à ces derniers de mener des recherches directement autour des collections du musée. Otto Ruin est également critique d’art pour la presse suédoise.