Les espaces de l'Institut suédois sont actuellement fermés pour changement d'exposition. Rendez-vous le 15 octobre pour l'ouverture de "Cosmos et Vanitas" par Ylva Snöfrid.
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Un monument classé

L’Institut suédois est abrité par un monument exceptionnel en partie classé : l’Hôtel de Marle. Acquis par l’Etat suédois en 1965, l’Hôtel de Marle a été entièrement restauré et vous permet aujourd’hui de découvrir cet hôtel particulier du 16e siècle et son histoire, tout en visitant l’Institut suédois, ses expositions temporaires et sa collection permanente.
Façade, toiture et une partie du jardin de l'Hôtel de Marle
1961

Les façades, les toitures, l’escalier d'honneur sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Plafond peint à l'intérieur de l'Hôtel de Marle
Photo : Nils Boldt-Christmas
Les plafonds peints
Les travaux furent entrepris en février 1967. Il fallut déblayer les caves, démolir la charpente qui recouvrait le jardin, sonder les murs et planchers, plumer les enduits, rechercher les traces des anciennes structures, retrouver les anciens percements, etc. C’est ainsi que furent découverts sous des enduits de plâtre de remarquables plafonds peints à la française et des traces de fresques.
Toiture et fenêtres de toits de l'Hôtel de Marle.
Photo Nils Boldt-Christmas
La charpente à la Philibert Delorme
A la surprise générale, un comble demi-circulaire avec contre-courbe au faîtage, dit « à la Philibert Délorme » est aussi découvert. La charpente formée d’éléments en demi-cercle assemblés par des clavettes de bois, représente sans aucun doute un des plus précieux exemples de charpente légère du milieu du XVIe siècle, et sans doute unique à Paris. La charpente de Philibert Delorme est refaite à l’identique et replacée. Toutes les nouvelles couvertures ont été exécutées en ardoises épaisses.
Détail de la fontaine dans la cour de l'Hôtel de Marle.
Photo : Vinciane Verguethen
D'autres détails architecturaux
Sur cour, deux petites ailes en retour sont actuellement couvertes de cette façon. Sur jardin, les deux petits pavillons en avant corps présentaient au rez-de-chaussée deux arcades à l’intérieur desquelles avaient été construites deux fenêtres rectangulaires. L’arc a été rétabli, les sondages ont permis de découvrir des allèges avec balustres en pierre qui ont été restaurés. Certaines croisées possédant encore des petits bois, ceux-ci ont servi de modèle pour les rétablir à toutes les ouvertures. De nouvelles lucarnes en bois ont été construites côté jardin, d’autres ont dû être refaites côté cour. Les façades enduites sont refaites au mortier de chaux.