« Très vite, on a fait de lui l’« enfant terrible du cinéma suédois », celui par qui la modernité venait dégeler un cinéma trop frileux. Il contribuait à un printemps suédois qui allait faire souffler sur le vieux pays un vent de liberté. Il faut dire que Bo Widerberg avait commencé par un coup d’éclat : cet écrivain et journaliste avait publié un recueil, Visions du cinéma suédois (1962), dans lequel il réglait ses comptes. Assez avec le cinéma « vertical » ! Assez avec la « tendance Bergman », celle de ces cinéastes qui « de près ou de loin, regrettaient (et regrettent encore) que Dieu n’existe pas », disait-il ! » – Anne Sivan, « L’avenir de l’homme est dans l’homme (Brecht) »
De Joe Hill (Prix du jury à Cannes) à L’Homme de Majorque, formidable film de casse enneigé, en passant par Ådalen ’31, la Cinémathèque présente 13 films du cinéaste suédois encore trop méconnu.
La rétrospective s’ouvre le mercredi 30 octobre par Un flic sur le toit (1976), présenté par Nina Widerberg et Mårten Blomkvist, biographe de Bo Widerberg.
Le 2 novembre, la projection de Elvira Madigan (1967) sera suivie d’un dialogue avec Mårten Blomkvist animé par Bernard Benoliel.
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En partenariat avec l’Ambassade de Suède en France et l’Institut suédois.
Informations pratiques
- Cinémathèque, 51 Rue de Bercy, 75012 Paris
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