Les espaces de l'Institut suédois sont actuellement fermés pour changement d'exposition. Rendez-vous le 15 octobre pour l'ouverture de "Cosmos et Vanitas" par Ylva Snöfrid.
Notice close

Liv Mathilde Méchin

Liv Mathilde Méchin rencontre le public vendredi 3 août 2018 de 14h à 19h30 // Comme chaque artiste de l’exposition Ecole(s) suédoise(s) de Paris, elle a accepté de répondre à nos questions.
© Liv Mathilde Méchin. Le format de l’image a été modifié.

Date de naissance : 22.12.1972
Lieu de naissance : Maisons-Alfort (Grand Paris), France
Lieu de résidence : Montreuil (Grand Paris), France

Où avez-vous été formée ?

Beaux-Arts de Rouen.
Ecole d’art de Cergy Pontoise.
IFM – Institut Français de  la Mode, Paris.

Quand et pour quelles raisons vous êtes-vous installée en France ?

D’origine franco-suédoise, je me suis installée en France à l’âge de 18 ans. Très jeune je m’étais décidée à revenir en France après mon bac.
Vivre en France était une évidence.

Que représente la France pour vous ?

Ma vie d’adulte, de famille et mon travail artistique en relation avec la mode et le design textile.

Et la Suède ?

L’enfance, la famille, ma langue maternelle, la lumière et mes émotions premières.

Quelles sont vos sources d’inspiration et d’où proviennent-elles ?

En dessin je commence sans idée au préalable.
Je laisse faire et cherche librement – texture, couleur, forme – prenant les outils à portée de main.
Petit à petit quelque chose s’en dégage, s’amorce.
C’est à partir de ce dégagement que je commence à construire l’idée :
« Préciser » « Répéter » « Former ».

Comment vous définiriez-vous et/ou comment définiriez-vous votre travail ?

Le textile a très tôt pris une place dans mon travail.
Pour commencer, sous forme d’installations, l’utilisant de manière symbolique pour soutenir une idée conceptuelle et sensible.
Ensuite, d’une façon appliquée, en travaillant motifs et matières pour des tissages destinés à des collections de linge de maison.
Les dessins que je présente sont des superpositions de traces de stylo Bic®, feutres fins, crayons pris dans une forme géométrique.
Un tissage dessiné.
Le cheminement des différentes formes d’utilisation du textile pourrait se décliner comme ceci : « Symbolique » « Utilitaire » « Littéral  (tissage dessiné) »
avec des préoccupations récurrentes :
« Economie de l’objet » « Mise en espace » « Lumière »